Jouer du piano sans les touches ? Impossible. De la batterie sans les peaux ? Encore pire. Alors pourquoi jouer de la guitare ou de la basse en fretless, c’est à dire sans les frettes, ces petites barres en métal qui zèbrent les manches des instruments ? Voici la petite histoire de la guitare sans frettes (et sans reproche).
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Il est des instruments de musique qui ont une histoire spirituelle, d’autres amusante. Mais assez peu d’instruments ont une histoire aussi liée à la violence et l’esclavage comme le steel pan, la « casserole d’acier » de Trinité-et-Tobago.
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Parmi les nombreuses appréhensions des parents français dont les enfants faisaient leur rentrée dans les années 2000, ils redoutaient tous un moment particulier : celui où en revenant de l’école, leur progéniture leur annoncerait qu’il leur faudra une flûte à bec pour le cours de musique.
Il y a des moments dans la vie où l’envie de faire de la musique nous prend, mais sans que l’on n’ait aucun instrument sous la main. Dans ces cas-là, on peut chanter, taper dans les mains, ou trouver n’importe quoi qui puisse servir de percussion occasionnelle. Pour ça il faut avoir le sens de la débrouille. Et aux États-Unis, pays de MacGyver, on en manquait pas lorsqu’on a transformé une planche à laver en instrument de musique.
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Qu’est-ce qui fait un instrument de musique ? Est-ce qu’un objet qui a un registre très limité peut vraiment être considéré comme un instrument ? Le berimbau, arc musical en bois traditionnel du Brésil, est justement au cœur de ce problème.
Ne vous fiez pas à ses faux airs de piano miniature : le célesta n’est pas un instrument à cordes frappées. N’écoutez pas non plus les aigris qui vous diraient que c’est un métallophone avec un clavier. Le célesta est beaucoup plus que cela. Il y a même peut-être de la magie derrière tout ça.
Ceux qui me connaissent bien savent qu’à un moment, je finirais par parler du saxophone. Dans l’imaginaire collectif, c’est l’instrument sexy, charmeur, ainsi que le pilier de tout orchestre de jazz. Mais dans la famille saxophone, on ne va pas parler de l’alto sautillant ou du ténor langoureux : on va parler du saxophone baryton.
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En slovaque, « dobro » signifie « bon ». En anglais des rives du Mississippi, ça signifie « bonnes vibrations ». La Dobro, c’est un son qui transporte immédiatement au cœur du Sud des États-Unis. Il suffit de se trouver un petit rocking chair, un chapeau de cow-boy et de fermer les yeux.
On fait difficilement plus majestueux qu’un orgue d’église. Dans la culture chrétienne, sa force titanesque est à l’image du Seigneur, elle élève les âmes vers le paradis céleste. C’est l’instrument divin et spirituel par essence, et c’est pour cela qu’il est enraciné au bâtiment, quasiment impossible à déloger, et suspendu au-dessus des têtes des fidèles pour qu’ils contemplent sa grandeur. Oui, mais voilà justement, un orgue d’église, ça prend de la place, et il ne tient que dans les églises suffisamment grandes. Pour toutes les autres, il y a l’orgue de Monsieur Hammond.
On a parfois l’impression qu’inventer un nouvel instrument acoustique est impossible. Tout a déjà été fait, avec de l’air, avec des cordes, avec du bois ou du métal. A tel point que lorsqu’on croise un joueur de hang dans la rue, on pense qu’il s’agit d’une percussion originaire d’une contrée lointaine, en Asie, en Amérique du Sud ou en Afrique. Pourtant le hang a été inventé… en Suisse, au début du XXIe siècle.
MrGreenback 